Ayrton Senna da Silva

Bel ange! Pourquoi nous as-tu quitté si tôt? Bel ange! Quand reviendras-tu? Bel ange! Tu nous manques terriblement... Bel ange, nous t'oublirons pas..

 

1er mai 1994

Je me rappellerai toujours de cette étrange journée sombre et froide. J'étais en route chez ma famille qui reste à 3 bonnes heures de chez moi. Je n'écoute jamais la radio en voiture préférant écouté mon baladeur. Mais un sentiment,comme une intuition, m'a poussé a abandonné mon baladeur au profit de celle-ci qui diffusait à ce moment les nouvelles.. Et c'est là.. C'est à ce moment que tout mon univers s'est écroulé devant moi.. laissant sous mes pieds un vide béant. Ayrton était décédé.. Mon ange s'était brisé les ailes contre un mur.. Dernière barrière d'un amour déchu facassé en milliers de morceau de crytal.. Je n'ai jamais compris pourquoi Dieu avait choisit de le rappeler auprès de lui le jour où j'avais tant besoin de sa présence, sa prestance. Il est mort.. l'Homme-Dieu est mort. Pourtant au fond de moi, il subsiste. Encore fraîchement imprégnées dans ma méroire, des images de ce beau brésilien reviennent à moi. Icône d'un saint parmi les mortels, il restait humble parmi l'élite, il restait simplement Ayrton... Horrible sont les souvenirs de cette journée. Pénible est le deuil a porter.. La douce brume sombre de la tristesse a voilé mon coeur en cette journée maudite de Dieu et je cherche encore celui qui pourra me guider a travers l'étrange nuit dans laquelle j'ai plongée ce 1er mai 1994.. Je cherche et pourtant, il n'y a qu'Ayrton auprès de moi, je sens sa rassurante présence auprès de moi..

La mort d'Ayrton m'a douloureusement ouvert les yeux sur le prix inestimable qu'a la vie d'un être humain. Pourtant, on y fait si peu attention jusqu'au jour où il est trop tard pour reculer.. Ayrton a dit un jour : «Dieu me donne la force. La vie est un don de Dieu et nous sommes tenus de la préservée, de la vivre avec prudence...» Je le crois. Simplement parce qu'il faut croire un homme qui a vécu si intensément sans jamais faillir. On ne peut juger l'homme qui secours les siens et qui aime profondément. On ne peut le détruire, car l'homme qui va au bout de lui-même est intouchable, voire invincible... Alors bel ange, quand reviendras-tu?